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GUILLAUME FAYE
DU CREPUSCULE A L’AUBE,
SYNTHESE D’UNE VISION DU MONDE
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Jamais,
depuis la chute de l’Empire romain, l’Europe n’avait vécu une situation
aussi dramatique. Elle affronte la plus grande menace de son histoire et elle
ne le sait pas, ou plutôt refuse de le voir.
Les
Européens sont envahis,
occupés et colonisés par les peuples du Sud et par l’islam de
manière rapide et massive. Ils sont aussi, et de leur seule faute,
assujettis à l’emprise des Etats-Unis qui leur mènent une
impitoyable guerre économique.. Sans oublier l’effondrement
démographique: non-renouvellement des générations et
vieillissement généralisé. Ils sont
émasculés par les idéologies décadentistes et
nihilistes, parées d’un optimisme factice, en proie à une
régression de la culture et de l’éducation, au primitivisme et au
matérialisme. L’Europe est l’homme malade du monde. Et les classes
politiques comme les élites intellectuelles sont les collaboratrices de
ce suicide ethnique. La thèse que je défens est qu’il ne s’agit
pas d’une «immigration» mais d’une colonisation et d’une invasion
qui sont en train de modifier le fond biologique et ethno-culturel de
l’Europe; mais aussi qu’il ne faut pas céder au désespoir,
que les combats ne font que commencer, que les peuples de même origine doivent
s’unir.
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1. LA DESTRUCTION DU SOCLE ETHNO-BIOLOGIQUE
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Le bilan démographique de l’invasion
allogène de la France et de l’Europe est terrifiant. Un
démographe reconnaissait dans un livre récent, «la France
Africaine» que, si rien ne
change, en 2040, plus de 50% de la population sera noire ou arabe.
Déjà, en France et en Belgique, 25% des collégiens ne sont
pas d’origine européenne, et plus de 30% des nourrissons. Actuellement
en France, sur 61 millions d’habitants, on compte largement plus de 10 millions
de personnes d’origine extra-européenne, en croissance constante, avec
une natalité bien supérieure à celle des autochtones.
Chaque année, 100.000 non-Européens sont naturalisés
Français et 300.000 allogènes, dont une majorité de
clandestins, pénètrent en France dont les frontières ne
sont plus protégées. La situation est la même dans toute
l’Europe et ces faits annoncent peut-être la fin d’une civilisation
commune. Evidemment, les classes dirigeantes font semblant de ne rien voir.
Mathématiquement, d’ailleurs,
la race blanche décline dans le monde entier, y compris aux USA. On dit
que la supériorité technologique y palliera, je n’y crois
pas: il n’y a de richesses que d’hommes. Une civilisation est d’abord
fondée sur ce que les Romains appelaient le «germen»,
c’est-à-dire le socle ethno-biologique, les racines de l’arbre qui
alimentent la culture et la civilisation.
Cette
invasion ethnique massive fut, en France et en Europe, volontairement
provoquée à partir des années 60 par le laxisme des
politiciens de gauche et de droite, pollués par les idées
trotskistes et marxistes, par la cupidité d’un patronat avide de main
d’œuvre bon marché, par l’influence des intellectuels juifs qui
exigeaient une «société multiraciale», par
l’impératif de la religion des droits de l’homme dont les racines
relèvent d’une laïcisation de la morale chrétienne.
Ces
«collaborateurs de l’invasion», en France et en Europe, on
instauré une véritable préférence
étrangère au détriment des citoyens autochtones: les
immigrés clandestins ne sont que très peu expulsés, ils
bénéficient d’innombrables avantages sociaux et privilèges
de toute sorte; du fait de l’»impératif antiraciste»,
ils sont souvent impunis et protégés par des lois
discriminatoires, bien que leur présence ait fait exploser la
criminalité dans des proportions colossales (+ 1.000% en cinquante ans).
Nous
sommes envahis autant par les maternités qu’à travers les
frontières poreuses. L’immigration, alliée au déclin
démographique, sera aussi pour l’Europe occidentale un désastre
économique. Le coût de cette immigration a été
évalué à 180 milliards de dollars par an pour la France,
en cumulant le prix de l’insécurité et des innombrables aides
sociales versées aux migrants, même illégaux. Cela
fonctionne comme une pompe aspirante. Il est plus intéressant
d’être un clandestin chômeur et allocataire en Europe que de
travailler dans le tiers monde. Les cadres et les créateurs
s’expatrient, notamment aux USA, remplacés par des populations
non-qualifiées venues d’Afrique, qui sont des bouches à nourrir
et non pas des bras et des cerveaux.
Ces
faits, ajoutés au vieillissement de la population signifie qu’au XXIe
siècle, l’économie européenne risque de se
«tiers-mondiser» et de sombrer dans une inéluctable
dépression.
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2. LA 3e OFFENSIVE HISTORIQUE DE L’ISLAM
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A
ce phénomène de colonisation ethnique massive, vient s’ajouter le
fait que l’islam prend la tête de l’offensive. Depuis 1.300 ans, avec
opiniâtreté, cette religion-idéologie, totalitaire et
agressive, vise l’invasion de l’Europe. Nous subissons sa troisième
offensive historique, qui s’étend aujourd’hui de Gibraltar à
l’Indonésie. La première fut arrêtée à
Poitiers, en France, par Charles Martel, en 732; la seconde en 1684 sous
les murs de Vienne assiégée par les Ottomans; la
troisième se déroule aujourd’hui. L’islam a une longue
mémoire et son objectif est l’instauration sur toute notre continent de
ce que Khomeiny appelait le «Califat universel».
L’invasion
de l’Europe a commencé et les chiffres sont alarmants. Le continent,
Russie comprise, compte près de 55 millions de musulmans, en progression
de 6% par an. En France, on dénombre déjà 6 millions de
mahométans. Comme en Belgique et en Grande-Bretagne, ils exigent d’être
associés au pouvoir politique. Le gouvernement français a tort de
ne pas prendre au sérieux l’objectif de transformer le pays en une
«république islamique» après 2020, lorsque le poids
démographique des Arabo-musulmans sera devenu déterminant.
L’État finance la construction de mosquées pour acheter la paix
sociale; on en dénombre déjà plus de 2000, soit le
double du Maroc. L’islam est la deuxième religion de France devant le
catholicisme et la première pratiquée. Jacques Chirac avait déclaré,
il est vrai: «la France est maintenant une puissance
musulmane».
Partout
en Occident s’est installée la croyance stupide qu’il existerait une
différence de nature entre l’islam et l’»islamisme» et qu’un
islam «laïc» et occidentalisé, ou modéré,
serait possible. Il n’en est rien. Tout musulman est un moudjahid en
puissance; l’islam est une théocratie qui confond le spirituel et
le temporel, la foi avec la loi et qui veut imposer partout la Charia, dont
tous les préceptes sont inconciliables avec ceux de notre civilisation.
Les
États musulmans qui coopèrent avec les USA dans leur «lutte
antiterroriste» sont parfaitement hypocrites, en particulier l’Arabie et
le Pakistan. Quand l’islam est encore faible, il pratique l’impératif
coranique de ruse et de dissimulation mais le djihad, la guerre de conquête,
est le devoir suprême. Le terrorisme, ainsi que l’invasion de
l’intérieur par l’immigration, sont implicitement recommandés
dans le Coran.
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3. LES DÉBUTS DE LA GUERRE CIVILE ETHNIQUE EN EUROPE.
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La
criminalité et la délinquance en Europe occidentale, dont les
causes sont à la fois l’immigration de masse et l’effondrement des
valeurs civiques, ont atteint des niveaux insupportables. En France, en 2004,
plus de 100.000 voitures ont été incendiées et 80
policiers tués. Toutes les semaines, des émeutes raciales
éclatent dans les banlieues: dans les écoles publiques, la
violence devient endémique et le niveau scolaire s’effondre dans les
classes «multi-nationales». Dans la jeunesse de moins de 20 ans, on
compte 20% d’illétrés.
Les agressions contre les Blancs se multiplient, mais pourtant elles
sont niées au non de la vulgate antiraciste selon laquelle seuls les
Européens de souche peuvent être racistes. Dans le même
temps, un arsenal répressif s’est mis en place dans plusieurs pays,
digne du communisme soviétique, qui nous fait progressivement sortir de
l’État de droit et entrer dans un droit idéologique et subjectif.
Dans la pratique, toute critique de l’immigration et de l’islam est
prohibée. J’ai moi-même multiplié les procès et
été condamné à une énorme amende pour un de
mes livres «La colonisation de l’Europe».
Une
guerre civile ethnique est à prévoir dans plusieurs pays de
l’Union européenne, guerre intestine, beaucoup plus grave que le
«terrorisme». Car un remplacement de population, une sorte de
génocide est en cours avec la complicité ou l’aveuglement des
classes dirigeantes, politiques et médiatiques, dont l’idéologie
est dominée par la haine de l’identité ethnique de leurs propres
peuples et la passion morbide de l’impératif de métissage..
L’État
français échoue totalement dans son utopie
d’»intégration dans la République», parce qu’il
s’imagine qu’une coexistence pacifique est possible sur un territoire entre
allogènes et autochtones. Ils n’ont pas lu Aristote, qui pensait que
dans n’importe quelle Cité, l’harmonie et la démocratie ne sont
possibles que s’il existe une homogénéité et une
connivence ethniques, une parenté culturelle, notion qu’il appelait la
«philia» ou «amitié naturelle». Les
société européennes sombrent aujourd’hui dans un chaos
ethnique ingérable.
Par
exemple, moi qui suis natif du sud-ouest de la France, sur les rives de
l’Atlantique et qui ne parle pas un traître mot de russe, je me sens
infiniment plus proche d’un Russe que d’un Arabe ou d’un Africain francophones
même citoyens français.
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4. CRISE MORALE ET ARCHEOFUTURISME.
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Cette
situation s’explique, presque cliniquement, par une sorte de «sida
mental». Les malheurs qui nous arrivent sont provoqués par le
virus d’un nihilisme intérieur, que Nietzsche avait déjà
perçu, un effondrement des défenses vitales. Les Européens
sont entrés dans un processus de suicide de leur propre lignée.
Ils ouvrent volontairement les portes de leurs cités.
Le
premier symptôme est la «xénophilie», ou
préférence systématique pour l’étranger, pour
l’»Autre» plutôt que pour le proche. Le second est
l’ «ethnomasochisme»,
c’est-à-dire la honte et la haine de sa propre civilisation et de ses
origines. Le troisième est la «dévirilisation»,
autrement dit le culte de la faiblesse, du repentir mais aussi de la
préférence donnée maintenant à
l’homosexualité masculine. Les valeurs évidentes qui font la
force et conditionnent la survie de tous les peuples dans l’histoire sont
aujourd’hui considérées en Occident comme des tares
ridicules: honneur, fidélité, famille,
fécondité démographique (natalisme,) fierté de sa
civilisation, patriotisme, volonté de survie dans l’histoire, etc. Mais
cette décadence est aussi le fait d’une laïcisation des principes
de charité universelle du christianisme et de son postulat central
d’égalitarisme individuel, à travers l’idéologie des
droits de l’homme.
Les
Européens doivent peut-être s’inspirer de certaines valeurs qui
ont encore cours en Russie, d’après ce que l’on m’a dit: par
exemple la conscience explicite d’appartenir à une civilisation
supérieure et l’affirmation d’un «droit à la
distance». Il faut rompre avec l’»ethnopluralisme», qui est
une forme d’égalitartisme, revendiquer l’»ethnocentrisme» et
le droit de vivre chez soi sans l’»Autre». Il faut déculpabiliser
le «chacun chez soi». D’ailleurs, seuls les Occidentaux croient aux
vertus du métissage et voient le monde futur comme un melting-pot. Seule
la naïve Europe croit au cosmopolitisme. Le XXIe siècle sera
dominé par le renforcement, surtout dans le Sud et en Orient, de grands
blocs ethno-religieux homogènes. La «fin de l’histoire» de
Francis Fukuyama n’aura pas lieu. C’est à une accélération
de l’histoire que nous allons assister, dans une ambiance de «choc des
civilisations». Et puis, les Européens doivent rompre avec
le «présentisme» dans lequel ils ont sombré et
s’envisager de nouveau ( à l’image de l’Islam ou de la Chine, ou de
l’Inde) comme des «peuples long-vivants» porteurs d’avenir. Ils ne
pourront opérer cette révolution mentale qu’à l’occasion
d’une crise géante, d’un choc violent, qui se produira probablement et
don je parlerai plus loin.
Les
temps à venir seront, comme je l’ai expliqué dans un livre au
titre éponyme, «archéofuturistes»,
c’est-à-dire que se fermera la parenthèse empoisonnée et
anti-vitale de la modernité. Nous allons assister au ressurgissement de
valeurs archaïques vitales, et ne s’en sortiront que les peuples qui
sauront associer à la technoscience futuriste le retour des traditions
et de l’ordre sociobiologique. Pour les Européens, dont les Russes
évidemment, les valeurs archéofuturistes sont à la fois
faustiennes et ancestrales, à l’image de l’arbre dont les racines
poussent sous le sol, tandis que le tronc et le feuillage montent vers le
ciel.
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5. LE NOUVEL IMPERIALISME AMERICAIN.
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Les
Européens doivent aussi affronter ce que j’ai appelé dans un de
mes derniers livres «le nouvel impérialisme
américain», beaucoup plus dur que celui de la guerre froide, mais
aussi plus maladroit. Depuis la chute de l’URSS, les gouvernants
américains ont choisi la démesure, l’»ubris», visant
de manière fantasmatique une domination mondiale, par une sorte de
simulacre de nouvel empire romain. Tout cela
s‘explique par l’idéologie des néo-conservateurs,
très liés aux lobbies sioniste, mais animés d’un
messianisme de «mission divine» qui touche à la pathologie.
Quels
sont les buts de ce Nouvel impérialisme américain?
Encercler et neutraliser la Russie,
empêcher toute alliance forte entre cette dernière et une grande
Europe (cauchemar du Pentagone);
ôter toute substance au rival européen en faisant entrer
l’islam en son sein (par exemple la Turquie que les Américains
parrainent), en assujetissant complètement les pays d’Europe centrale et
orientale de l’ancien empire soviétique, en menant une guerre
économique impitoyable à l’Union européenne à
laquelle cette dernière n’ose même pas répondre.
La
croisade américaine pour imposer partout la
«démocratie», notamment à la périphérie
de la Russie, est limpide. «Démocratie» signifie
«régime pro-américain».
Mais
nous ne devons pas nous plaindre de ce jeu américain, conforme à
un désir géostratégique et thalassocratique de dominer le
continent. Dans l’histoire, chacun est responsable de son sort.
C’est
pourquoi je me suis toujours opposé à ce que j’ai appelé
l’»anti-américanisme obsessionnel et hystérique»
très présent en France, mais contre-productif, victimaire et
déresponsabilisant. Il faut distinguer l’»adversaire
principal» de l’»ennemi principal». Le premier cherche
à dominer et affaiblir, le second à tuer. N’oublions pas la
formule de Carl Schmitt: «ce n’est pas seulement toi qui choisis et
désigne ton ennemi, c’est surtout lui qui te désigne».
L’Amérique et surtout ses dirigeants sont l’»adversaire principal»
pour l’Europe et la Russie sur les plans géostratégique,
économique et culturel. L’»ennemi principal», ce sont les
peuples du Sud qui, le plus souvent sous la bannière de l’islam,
procèdent à l’invasion du Continent, sans oublier leurs
complices, tous les collaborateurs de la classe politique et de
l’intelligentsia qui leur ouvrent les portes, évidemment à la
plus grande satisfaction de Washington, qui souhaite une Europe
métissée et sans identité.
Les
atlantistes comme les anti-Américains passionnels surestiment pourtant
les USA sans comprendre qu’ils ne sont forts que de notre faiblesse. Leur
catastrophique – et contre-productive – occupation du petit
Irak, où ils n’apportent que le
chaos, est là pour le démontrer. Au XXIe siècle, les USA
ne seront plus la première puissance mondiale. Ce sera la Chine ou, si
nous le voulons, ce que j’appelle plus loin l’»Eurosibérie»,
c’est-à-dire l’alliance unitaire entre l’Europe péninsulaire et
la Russie.
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LA CONVERGENCE DES CATASTROPHES.
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J’ai
émis l’hypothèse que la civilisation mondiale actuelle,
fondée sur des «croyances aux miracles» et le mythe du
développement indéfini, risquait de s’effondrer au milieu du XXIe
siècle. Il existe pour la première fois dans l’histoire de
l’humanité des «lignes dramaturgiques», des menaces de crise
géante qui convergent à l’horizon de 2010-2020 et qui peuvent
provoquer un point de rupture: dégradation de
l’écosystème et bouleversements climatiques;
épuisement des énergies fossiles (pétrole) et des
ressources agricoles ou halieutiques, fragilisation d’une économie
mondialisée spéculative et endettée; retour des
épidémies; montée des nationalismes, des terrorismes
et prolifération nucléaire; aggravation de l’offensive
mondiale de l’Islam; vieillissement dramatique des populations des pays
riches, qui conjugué à l’immigration de masse, peut se traduire
par une récession économique sans précédent.
Il
faut nous préparer à cette catastrophe géante, qui sera le
passage d’une ère à une autre, qui balaiera la
«modernité» et qui verra peut-être s’installer pour un
temps un Nouveau Moyen Age. Cette catastrophe pourrait être l’occasion
d’une renaissance car, dans l’histoire, toute régénération
d’une civilisation passe par le chaos, surtout quand cette civilisation est,
comme la nôtre, «métamorphique».
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EUROSIBERIE
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L’Europe
future ne peut pas être envisagée sous la forme molle et
ingouvernable de l’Union européenne actuelle, qui est une méduse
sans pouvoir souverain, aux frontières ouvertes, dominée par le
dogme libre-échangiste, soumise à la volonté
américaine et à l’Otan. Il faut penser à une future Grande
Europe impériale et fédérale, ethniquement homogène
(c’est-à-dire «européenne»), fondée sur de
grandes régions autonomes et, surtout, indéfectiblement
alliée à la Russie. Cet énorme bloc continental, je l’ai
nommé «Eurosibérie». Ce hérisson géant,
qui ne serait nullement offensif mais simplement inattaquable, serait de loin
la première puissance mondiale ( le monde à venir sera celui des
grands blocs) et surtout il devrait être «autocentré»
et rompre avec les dogmes très dangereux de la mondialisation. Il aurait
parfaitement les moyens de pratiquer l’»autarcie des grands
espaces» dont, avec le Prix Nobel français d’économie,
Maurice Allais, j’ai développé les principes. Le destin de
l’Europe péninsulaire ne peut être séparé de celui
de l’immense Russie pour des raisons ethnoculturelles et géopolitiques.
Bien entendu, empêcher la naissance d’une telle Eurosibérie est un
impératif vital pour la thalassocratie marchande américaine qui
(en contradiction avec sa lutte affichée contre le terrorisme islamique)
encourage cyniquement l’islam à s’implanter en Union européenne
et en Russie.
Je
n’ai pas parlé ici de l’État d’Israël. Un mot
cependant: pour des raisons démographiques, je crois que l’utopie
sioniste fondée par Hertzl et Buber et réalisée depuis
1949 ne vivra pas plus longtemps que l’utopie communiste et qu’à terme,
l’État hébreu est condamné. Je prépare actuellement
un essai sur «La nouvelle question juive» et j’espère qu’il sera
traduit en russe.
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CONCLUSION
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Il
ne faut jamais être fataliste. L’histoire est toujours ouverte et
présente souvent des caprices et des retournements inattendus.
N’oublions pas la formule de Guillaume d’Orange: «là
où il y a une volonté, il y a un chemin». Pour l’instant, nous
sommes dans une phase de résistance et de préparation à
des événements très graves qui s’annoncent, par exemple la
conjonction de guerres ethniques et d’une récession économique
géante. Il faut donc dès maintenant penser à
l’après-chaos et s’organiser en conséquence. Pour finir, voici le
mot d’ordre que je diffuse souvent: «de la résistance
à la reconquête, de la reconquête à la
renaissance»
Moscou, 17.05.2005
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GUILLAUME FAYE
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Né le 7 novembre 1949 à Angoulème
(Charente)
Diplômé de l'institut d'Etudes Politiques de
Paris (Sciences Po.)
Docteur d'Etat en Sciences politiques, licencié en
histoire et géographie.
Parcours
professionnel
1973 à aujourd'hui
Industrie de l'armement
Industrie automobile
Publicité
Médias : télévision, radio, presse
écrite (France 2, Le Figaro, Paris-Match et la plupart des revues
identaires ouest européennes).
Parcours
idéologique
Secrétaire Etudes et Recherche du G.R.E.C.E.
(Nouvelle Droite) de 1973 à 1986.
Depuis 1986, Guillaume Faye a
préféré la liberté de parole en ne se
référant plus à aucun mouvement
politique ou métapolitique. C'est un homme
libre toujours attaché à la défense de l'identité
des Européens de Brest à Vladivostock.
Bibliographie
de 1980 à 2004
Le Système à tuer les peuples.
Nouveau Discours à la Nation Européenne.
L'occident comme déclin.
L'économie organique.
Sexe et idéologie.
Les nouveaux enjeux idéologiques.
La NSC : Nouvelle Société de Consommation.
L'archéofuturisme.
La colonisation de l'Europe.
Discours vrai sur l'immigration et l'Islam/
Pourquoi nous combattons (dictionnaire
idéologique).
Avant-guerre.
Le nouvel impérialisme américain.
Dernier livre
publié sous le nom de Guillaume Corvus :
La convergence des catastrophes.
Actuellement
Editeur de la lettre d'information "J'ai tout
compris" .
En
préparation:
Un essai : La nouvelle question juive (Editeur "J'ai
tout compris").
Un roman : Entretien avec le Diable.
Un roman :
Tsargrad, le mythe de la 3ème Rome
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